Nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier 1997.Lors d’un week-end professionnel, je suis à la recherche d’un lit dans une chambre, j’en
trouve un mais le donne à une femme, médecin, et me retrouve sans place.
Je cherche désespérément. Enfin, je vois deux lits côte à côte, l’un recouvert d’un drap que je soulève :
il y a une petite fille gisante et écorchée dont je m’éloigne en lui promettant de trouver de l’aide.
Je l’oublie aussitôt et rencontre, assis devant une table, un homme qui me
déplaît. Il me demande de m’asseoir, je lui parle de guérison physique et il me touche les avant-bras en me laissant entendre qu’il s’agit d’autre chose.
Après l’avoir quitté,
partant de mes poignets, une grande sensation de bien-être m’envahit et, enfin, sans difficulté je trouve une chambre et un lit…
Je me réveille ; la sensation de bien-être est
toujours là, nouvelle, elle ne me quitte pas, elle semble « incorporée » et me permet de vivre « bien » une journée particulièrement difficile.
Depuis cette nuit, depuis ce rêve,
cette sensation est à ma disposition, en arrière-plan ou très présente.
Une porte s’est ouverte. Depuis, viennent de nombreux rêves à thématique commune, que je peux relier très
vite à leurs significations profondes, enrichissant les expériences de ma vie privée et professionnelle.
Mon accès à la vie nocturne me paraît considérablement simplifié.
Anny Bonnin
