Eau sèche Eh vieille colère
qui croises-tu aux corridors parfaits de la série un importun un mage entier à son horizon un vieux lac sec et mort vieux lac de vieille colère jette un peu le masque ris
un été noir nos yeux méchants s’activent en vue du soir de l’armée longue dans son cocon cassé et sur les citronniers balancent des messages vierges-obscurs
au fruit le vol aux fleurs plongées dans le cœur du géant l’impatience libérons-nous de la course à l’orgie bâtiment lourd de ma méprise écroule-toi
pas de solution à une telle image mentale alors un pont de l’homme à l’homme et vice-versa signaux courts-denses d’avant-matin la danse de la nuit nous secoue
à l’instant où les idiots crient qu’on leur a volé des morceaux de leur monde le nôtre lui est à géométrie variable nocturne et fou c’est dire qu’on y lit le plaisir
au souffle sexuel des allume-comètes au diable leur monde asexué où l’on meurt de parler nous langues-danses nous serons silencieux confrères nocturnes confrères provocantsLuc Barbaro
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