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« Quand une civilisation est ruinée, il faut lui faire faillite. » Le seul projet qui tienne en effet. Critique de l’immédiat, tel qu’il est peuplé de sieurs Bloom et de Jeunes-Filles, emblèmes de l’aliénation, et pari sur la « négativité en suspension dans l’époque », tracent les formes et les principes du Parti imaginaire, dont Tiqqun est « l’organe conscient ». Mais cette force d’avoir raison ne s’épuise-t-elle pas dans l’insolente distance que prend cette raison, dont le jeu est de déployer « une métaphysique critique » avec le dessous de ses propres cartes, leur versant nocturne, dont l’évaluation, œuvre de la pensée poétique, constitue l’amorce sensible de « la réalisation partielle hic et nunc d’une utopie concrète et offensive ? »

Guy Girard

Tiqqun, n°1, 1999, 118, rue Mouffetard, 75005 Paris.

Homme libre toujours tu chériras la mer

Oh, didn’t he ramble !

Il aurait pu être
Un derviche qui cherche le vent
Ou un miroir qui se souvient

Il aurait pu être
L’âme des guitares l’ombre d’une proie
Le Temps avalé le voyeur perdu
La spirale confondue
La grâce des très vieilles pierres
Le givre dansant
La larme dans la toile de l’épeire

Il fut cela
Et
Tout un feu de braises ardent et généreux

Ludvik Svab mort en mer le 16 août 1997
Aurélien Dauguet